Les contrats de maternité de substitution se situent à l'un des carrefours les plus sensibles du droit et des émotions humaines. Ce ne sont pas de simples documents à signer ; ce sont des cadres de responsabilité partagée, de confiance et de clarté morale. Un contrat de maternité de substitution ne doit jamais être considéré comme une simple liste de signatures et de clauses. Il doit représenter une véritable rencontre des esprits - unecompréhension authentique et mutuelle de ce que chaque partie apprécie, attend et accepte de faire lorsque les choses se passent bien et lorsqu'elles ne se passent pas bien.
La signification d'une "véritable rencontre des esprits" (True Meeting of the Minds)
En droit, un contrat nécessite une "offre", une "acceptation" et une "contrepartie". Mais dans le cas de la maternité de substitution, il faut quelque chose de plus profond : l'alignement des intentions. La rencontre des esprits signifie que les parents d'intention et la mère porteuse comprennent parfaitement - non seulement les mots, mais aussi l'esprit - ce à quoi ils s'engagent. En voici un exemple : Une mère porteuse peut dire : "J'accepte de porter votre embryon", pensant qu'elle conserve une certaine influence sur les choix médicaux. Les parents intentionnels peuvent penser : "Elle a accepté de suivre toutes les instructions médicales que nous approuvons". Tous deux pensent qu'ils acceptent la même chose, mais ce n'est peut-être pas le cas. En l'absence d'une conversation claire, il n'y a pas de véritable rencontre des volontés. Le contrat doit donc aller au-delà du langage juridique et veiller à ce que chaque participant comprenne cognitivement ce à quoi il consent.
Simplifier le langage juridique pour les profanes
La plupart des parties ne sont pas des juristes, et les termes "ci-après", "indemniser" et "divisibilité" peuvent les aliéner. L'objectif est de traduire le jargon juridique en langage humain sans perdre en précision. Même si les parties ont une formation juridique ou une expérience des documents, un contrat plus "convivial" est plus approprié pour les accords de maternité de substitution. Après tout, il ne s'agit pas d'une transaction impersonnelle de vente de biens. Exemple : Le jargon juridique : "Violation substantielle". En langage clair : " Une violation grave qui modifie l'objet de l'accord - par exemple, refuser de se soumettre à un transfert d'embryon sans raison médicale.
Un contrat n'est pas qu'une signature, c'est une compréhension commune. Si une partie n'est pas claire ou si elle met mal à l'aise, parlons-en.
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